Originaire de la République Démocratique du Congo, ce jeune artiste fait ses premiers pas en tant que chanteur dans une chorale gospel afin de continuer à exercer sa passion car ses parents étaient opposés à ce qu’il fasse de la musique sa profession.
À Kinshasa, la plupart des jeunes aspirant à une carrière musicale aiguisent leurs cordes vocales au sein des chorales d’églises protestantes ou catholiques, là où ils ont leurs premières attaches avec la musique.
« J’ai grandi dans la commune de Matete, précisément dans le quartier Ngilima qui est connu pour avoir vu l’éclosion de plusieurs artistes congolais reconnus comme Félix Wazekwa, Fabregas, Ibrator etc ».
La musique, une réelle passion
La musique est une réelle passion pour Hervé qui à la base a fait des études en relations internationales à la prestigieuse université de Kinshasa. Lors de notre entretien, il nous raconte sa petite histoire : « Mes parents ont accepté difficilement . La musique n’est pas considérée comme un métier chez nous (…) J’ai fait mes études pour les rendre fiers mais moi c’est la musique qui me passionnait vraiment ».
Son univers musical est vaste. Dans son EP « Motema » sorti il y a peu, Hervé Ekwaki nous fait voyager à travers diverses influences comme le RnB, la Pop, et l’Afrobeat, en français ou encore en anglais, tout en restant fidèle à sa langue maternelle le Lingala afin de toucher des mélomanes de tous horizons.
Hervé Ekwaki est un fin lover, héritier de Singuila, Usher ou Fally Ipupa qui aborde la thématique de l’amour entre deux personnes sous toutes ses formes dans la société congolaise.
Pour Hervé Ekwaki, l’amour est l’élément principal de toute chose. En ce qui concerne sa carrière, attendons nous à des collaborations de choix avec de grands artistes africains et un album, car Hervé Ekwaki n’a pas fini de nous surprendre… Wait and see !